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Qu'est-ce que la crise des subprimes ?

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La crise des subprimes est considérée pour beaucoup comme l'événement de crédit dans le secteur de l'immobilier américain qui a déclenché la crise financière de 2007. L’immobilier était considéré comme un des meilleurs placements, mais cela a beaucoup changé…

Les subprimes sont des crédits immobiliers qui ont été souscrits en grande quantité par des foyers à revenus modestes. Le principe de ces prêts hypothécaires s'appuie sur des taux variables, lorsque le marché immobilier est en hausse les taux de ces crédits sont bas et vice versa. L'autre particularité de ces types de crédit c'est leur titrisation permettant de transférer le risque de défaut de paiement à un tiers, en le vendant sur les marchés financiers.

Le rôle d’une décision de la Fed

Le premier élément déclencheur de cette crise vient du relèvement du taux directeur par la FED et son président de l'époque M. Alan Greenspan. Passant progressivement de 1 % en 2003 à 5,25 % en 2006, cette hausse est répercutée sur les taux de crédit immobilier étant pour la plupart indexés sur le taux directeur de la Fed. Inévitablement les foyers à faibles revenus se voient dans l'impossibilité d'honorer leurs échéances et se retrouvent vite non solvables, ce qui a pour effet à la fin de l'année 2006 de faire chuter le marché immobilier, des milliers de biens étant saisis et se retrouvant mis en vente, accentuant d’autant plus la chute des prix.

Le rôle des CDS dans la crise

La titrisation du risque, qui est l’un des piliers des crédits subprimes va contaminer le système bancaire et financier mondial durant l'année 2008. Le déclenchement des CDS (Crédit Default Swaps) en français couverture de défaillance créées par Mme Blythe Masters, sont de véritables assurances contre les défauts de paiement. Elles feront tomber deux des plus grandes banques américaines, Lehman Brother’s et Bear Stearns. Ces deux faillites vont instaurer un climat de de méfiance sur les marchés financiers et interbancaires, obligeant les pouvoirs publics à opérer des injections massives de capitaux pour sauver ces banques désormais appelées « Too big to fail » trop grosse pour tomber.